En avril, la monnaie du pape est en fleur : elle est très facile à reconnaitre, d’autant qu’elle repousse tous les ans abondamment si le terrain lui convient.
La fleur est comestible et décorera agréablement vos salades.
Ensuite, lorsque la « monnaie » sera translucide d’un beau vert et tendre, sans qu’on y voit trop les graines, et en choisissant les plus petits fruits non encore à leurs tailles définitives, vous pouvez aussi la manger en salade. Photos tout en bas. Toutefois, ce fruit est amer, certains aiment d’autres pas.
En théorie, si on le blanchit une minute ou deux, l’amertume disparait. En pratique, l’amertume s’atténue nettement, mais ceux qui n’aiment pas du tout la roquette n’aiment pas !
Puis le fruit sèche et prend l’apparence qu’on lui connait pour composer des bouquets secs.
Repérez bien les coins où il y en a, ainsi l’an prochain vous pourrez manger les jeunes feuilles à la sortie de l’hiver. En salade également, en les mélangeant avec une laitue par exemple. Ou cuites, en les ajoutant à une soupe, une quiche aux herbes, ou autre.
Chez moi, elle pousse en même temps que l’alliaire (notre « ail des ours » local !), et aux mêmes endroits, sols riches et coins assez ombragés. Les jeunes feuilles se ressemblent de forme, mais la couleur est différente (plus sombre pour la monnaie du pape, vert très tendre pour l’alliaire)) et l’alliaire a seule l’odeur caractéristique de l’ail. De toutes façons, l’alliaire est également comestible (sauf pour les ailophobes 😉 )
Elle est riche en vitamine C et anti-infectieuse.
Elle est réputée stimuler le foie et la vésicule biliaire, comme beaucoup de plantes amères.
Elle est également diurétique et tonique.
Les graines sont bien visibles devant une fenêtre.