Les chatons de noisetiers sont comestibles. Ce n’est pas leur goût (plutôt fade et très légèrement amer) qui nous incitera à le cuisiner, mais ses qualités nutritives : jusqu’à 20 % de protéines, des lipides sous forme d’acides gras insaturés, des minéraux (calcium, magnésium, silicium, phosphore, potassium) et des vitamines (notamment B1, B2 et vitamine E). Un article avec plus de détails et des recettes à droite. Partez vite en cueillette, car la cueillette se fait en janvier-février, selon les années et l’exposition des arbres.
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Le NOMBRIL de VENUS : les jeunes feuilles sont présentes, parfois dès décembre, sur les murs humides et orientés plutôt au nord.
A manger en salade ou utiliser sa forme de mini-coupelle pour un apéritif orignal, en les remplissant de tapenade, fromage frais…
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Les VIOLETTES sont généralement rares en début de mois, on peut les compter, et en décorer les salades. Ensuite, il y en a assez pour les 2 recettes que vous trouverez à droite : apéritif et sucre. Les jeunes feuilles sont également bonnes en salade, ensuite elles se consomment cuites, comme « épinard ».
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Dans le courant du mois, les fleurs de PRIMEVERES seront nombreuses : elles se prêtent aux mêmes recettes que les violettes, tout en étant boooocoup plus rapide à ramasser ! Leurs feuilles, ciselées dans les salades, y apportent une touche acidulée. Si seul le « coucou » est médicinal (il y en a entre-autre sur la commune de Rochemaure) , cette primevère plus courante chez nous est aussi comestible.
L’AIL SAUVAGE, ou OIGNON BATARD, est excellent dans tous les plats ou vous mettriez de la ciboulette. Selon les années, chez nous, il apparait dès janvier. Le ciseler finement, car il est toutefois plus coriace que la ciboulette ! Chez nous, selon les goûts, dès mars, il pourra être détrôné par l’alliaire plus tendre (dont le goût est plus proche de l’ail et moins de la ciboulette). En vinaigrette aux herbes, avec du fromage blanc…
POURQUOI aller chercher loin de l’ail des ours, alors que l’on a ces 2 plantes sur place ? ?
Les PISSENLITS sont là. Draineur du foie et des reins, le pissenlit est aussi indiqué contre les douleurs rhumatismales, car il est riche en calcium et en silice, ainsi qu’en soufre.
Il n’est pas courant qu’ils soient en fleur avant mi-février, contrairement à celui-ci photographié le 2 févier 2020 ! Traditionnellement les feuilles se mangent en salade, en les arrosant de jus de lardons bien chaud pour les attendrir.
Pour cuisiner les fleurs, il faudra attendre…
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Depuis les pluies de l’automne, les BOURRACHES sont ressorties.
L’hiver 2020-2021, j’en ai eu en permanence, et avec des fleurs… contre un mur exposé à l’est, qui emmagasine le soleil le matin, et évite (ici à environ 70m d’altitude et cet hiver là peu rigoureux) les gelées nocturnes. Cet hiver 2022-2023, j’en ai eu en permanence de beaux et gros plants, et en fleurs !
De quoi apporter de l’iode à mes salades… c’est cela qui justifie le petit goût d’huître des fleurs ! Je les ai plantées, mais elles ressortent tous les ans et se sèment toutes seules. Bien adaptée à notre région, alors que je n’en vois pas en sauvage par ici.
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Les GÉRANIUMS ROBERTS sont présents dans les coins très abrités, là aussi il faut attendre pour les fleurs. Mais les feuilles peuvent être ajoutées aux salades. Il disparaît seulement au cœur de l’hiver.
Il reste probablement du cynorhodon (ou cynorrhodon, ou gratte-culs ! Baie de l’églantier) qui est LA plante sauvage vitaminée de l’hiver ! Pour en bénéficier très facilement, il suffit de les couper et d’en faire une « infusion froide » (voir à droite pour plus de détail).
Il est très fastidieux à cuisiner, mais pourquoi pas si vous avez beaucoup de temps et de la patience ;-). D’autant 50 % de sa vitamine C résiste à la cuisson ! (Réf : Bernard Bertrand dans son livre « Carnet de cuisine sauvage », éditions de Terran.)
En hiver, pensez aux plantes que l’on trouve toute l’année par chez nous, une page leur est dédiées.