Avril

Les propriétés médicinales sont données à titre purement indicatif : consulter un phytothérapeute

Asperges sauvages


LAMPSANE, TUSSILAGE, ACHILLEE MILLEFEUILLE, ASPERGES, BOURRACHE, LAMIER POURPRE, GAILLET GRATTERON : vous les trouverez sur la page de mars.
 

VIOLETTES et PRIMEVERES : en avril, il n’y a plus que les feuilles à consommer, tout au moins pour les violettes. Il y a encore des fleurs de primevères pour quelques jours, selon les années et la météo.
Si vous tondez régulièrement les violettes, vous aurez de jeunes feuilles jusqu’en juin (selon météo), à manger en salade (les jeunes feuilles de couleur plus claire) ou les cuire en « épinard ».



La MONNAIE du PAPE est comestible, sa fleur, puis son fruit quand il remplacera la fleur.  
Sa feuille était comestible, quand la plante était encore en rosette. Plus de détail sur l’article à droite.

La monnaie du pape est riche en vitamine C.

Orties : à gauche coupées après récolte, au premier plan récolte, à droite à récolter…

Les ORTIES sont un activateur naturel du compost. Ce sont les seules plantes comestibles que je ne donne pas à mes poules lorsque je leur mets un coup de cisaille pour favoriser la récolte suivante : elles ne les mangent pas.
J’en ajoute à des soupes, à la dernière minute guère avant de couper le feu pour garder au maximum leurs propriétés. Ou je les cuits juste en y ajoutant de la crème et du sel… Quels fameux épinards ! En début de saison, quand il y en a peu, je les fais en quiche, ou en mélange avec d’autres « épinards » sauvages. L’ortie est également bonne crue en pesto (recette ci-contre).
Dépuratif, astringent. Riche en minéraux, vitamine K, fer, calcium, protéines et tous les acides aminés essentiels. Elle est reconstituante et tonique. Utilisée en quantité suffisante, elle est efficace contre la fatigue et l’anémie. On peut la consommer en infusion à volonté.
De plus, c’est une plante courante et très très facile à reconnaitre… surtout si vous la cueillez sans gant ! A consommer sans modération, crue (en pesto), cuite, seule ou associée à d’autres « épinards ».

Afin de ne pas perdre du temps au tri de mes herbes en cuisine, je sélectionne juste les belles pousses sur place au soleil 🙂 C’est beaucoup plus agréable que « d’y revenir » à l’intérieur.

Violettes à l’ombre au nord d’un mur : c’est là que vous aurez les plus grosses et belles feuilles

Moins tendres qu’une salade cultivée, les jeunes feuilles de violettes sont toutefois agréables crues, mélangées à du pariétaire (voir plus bas) par exemple.
Les feuilles complètement ouvertes, à la couleur un peu plus sombre, méritent elles d’être cuites en « épinard ».
Après récolte, leur mettre un coup de cisaille comme aux orties, et vous pourrez en avoir jusqu’en juin selon la météo.
Moins gouteuses que les orties ou les mauves (ci-dessous et plus bas), elles peuvent y être mélangées.

MAUVES : à gauche la part des poules, à droite la mienne !

Facile à reconnaitre sur cette photo, le pariétaire y est déjà trop « vieux » pour être mangé en salade. Les petites boules, sous les feuilles, seraient désagréables. Elles pourraient même être allergisantes si vous y êtes sensible. Coupez-le il repoussera.
J’utilise uniquement les feuilles des jeunes pousses, très tendres en salade. Il dissout le ciment et les tous types de calculs ! Pousse même sans eau, sur les murs nord et est. C’est 100% à l’ombre (j’en ai vu dans de mini-grottes) que vous aurez les plus grosses feuilles, plus rapides à ramasser.

Début avril, les premiers COQUELICOTS sont en fleurs à Meysse (pas autant que sur cette photo de mai 2018). Les fleurs sont agréables, au goût et pour les yeux, sur les salades. Attention, elles sont fragiles et ne se conservent pas. On peut toutefois arriver à les sécher sans qu’elles ne moisissent.

J’utilise le FENOUIL frais et j’en sèche pour en avoir toute l’année. Les tiges sont pratiques pour les court-bouillons. Les feuilles, je les utilise comme de l’aneth.
L’odeur protègerait des tiques : on peut enduire les pattes de son chien avec du jus de fenouil. J’ai testé sur mes chevaux…. ça semble « tenir » 2 ou 3 jours seulement.

 

Alliaire en fleurs


L’ALLIAIRE, déjà signalée en mars, se développe très vite : les plants bien exposés montent et ont (ou auront très vite) de petites fleurs blanches. La feuille devient alors amère comme la fleur. L’amertume est encore plus forte lorsqu’elles sont en graine. Cherchez la sur des zones 100% à l’ombre, début avril, elle y ressemble encore à la photo de mars, avec de grosses feuilles très tendres. L’odeur d’ail des feuilles facilite l’identification : froissez ou déchirez les entre vos doigts.
J’en fais du pesto : excellent pour ceux qui aiment l’ail (seule plante en ayant le goût sans être de la famille de l’ail).
Diurétique, antiseptique (cataplasme), soigne rhumatisme asthme et goutte.
Une poignée de feuille, dans un plat ou une soupe, peut y remplacer une gousse d’ail. La cuire ou la sécher lui fait perdre ses propriétés médicinales. Recette de pesto à droite.

Pimprenelle, de taille réelle (sur un grand écran)

La PIMPRENELLE fait son apparition et agrémente mes salades (ne pas garder la tige assez amère). Léger goût de concombre.

Pimprenelle : plein sud et sur un pont, donc terrain très très sec.
Mélisse citronnée ou citronnelle

La MELISSE CITRONNEE est encore petite, en début de mois, mais facile à identifier à l’odeur.

Donne un goût citronné aux pâtisseries et aux crèmes. Relaxante, réputée pour les états dépressif et l’anxiété, diminue l’émotivité et apaise les palpitations cardiaque d’origine nerveuse. Antiviraux. En savoir plus : wikiphyto !

Serait à éviter en cas de glaucome ou de tension oculaire.


Le GERANIUM ROBERT a, ou aura très vite, les toutes premières fleurs rose, j’en décore les salades. Les feuilles ressemblent à celles du persil, leur goût est plus fort, on peut les utiliser en aromate.

Les MAUVES sont maintenant assez présentes pour les cuisiner « en épinard ». Attention, faisant un mucilage, elles absorbent pas mal d’eau à la cuisson : ne les laissez pas brûler dans une poêle !
Une poignée de leurs feuilles peut servir à épaissir légèrement une soupe.

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La LAMPSANE en rosette est parfaite crue en salade, voir photo d’un plant plus jeune sur la page de mars.
Les cuire, si on prend les feuilles sur de JEUNES tiges, après elles sont amères. C’est probablement déjà le cas sur la photo de gauche.

Aime l’ombre et la fraicheur, au nord ou à l’est des bâtiments, sous les arbres. Les couper pour avoir de jeunes pousses quelques semaines.

Vous avez des poules ?
Ses noms de grasse géline ou poule grasse ne sont pas usurpés : elles adorent. Donnez leur le bas des tiges quand vous les coupez, après avoir ramassé les belles feuilles pour vous !

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La prèle est en train de sortir. Je vous en parlerai dans un article prochainement. Nous la retrouverons en mai, alors qu’elle aura la forme que nous lui connaitrons jusqu’à l’hiver.
Très vite, elle ne ressemblera plus à cette photo.

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Dès que suffisamment de PISSENLITS seront en fleurs, nous pourrons en faire des gelées ou autres. Feuilles, fleurs et racine se cuisinent.
Racine et feuilles sont médicinales. Riche en potassium. Laxatif doux. Tonique amer feuille et racine. Diurétique, épure le sang. Dépuratif. La racine aide à éliminer les toxines. Efficace pour les problèmes cutanés et rhumatismaux. En savoir plus : wikiphyto.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est melilot.jpg.

S’il vous reste du mélilot séché au printemps dernier, utilisez le ! En mai et juin, on en aura à nouveau.
Vous pouvez en faire infuser dans du lait 10mn (aura un goût de foin !) puis en faire une excellente crème ou un flan. Une fois le sucre ajouté, le goût est entre l’eau de fleurs d’oranger et la vanille. Sec, il y a une odeur d’amande amère que je ne retrouve pas à la cuisson… mais il devient dominant si vous surdosez ! Donc respectez bien les proportions données dans les recettes….