Ici, nous sommes habitués aux étés secs voir très secs. En 2022, la sècheresse a commencé dès janvier et n’est toujours pas terminée !! Du 1er janvier au 30 septembre, nous avons eu seulement 365mm de pluie, dont zéro au mois de mai, et 128 en septembre. Cela a modifié la répartition de certaines plantes sauvages : par exemple le pourpier a été très présent en fin d’été.
Pour autant, dès les 1ères pluies automnales, les repousses « habituelles » d’automne apparaissent.
L’achillée millefeuille supporte très bien la sécheresse. Elle a été présente constamment, et là a bien poussée. Ciselez les feuilles sur vos salades.
L’alliaire a fait une belle repousse dès septembre
Il y a quelques (rares) fleurs de mauves et de trèfle pour décorer les salades
Les cynorhodons sont déjà beaux, ces fruits d’églantiers sont peu sensibles à la sécheresse, nous en avons tous les ans, contrairement aux mures. Ils sont riches en vitamine C, mais aussi A et B2. Pour bénéficier très facilement de ces vitamines, voir une « infusion froide » à droite.
Pour ceux qui auraient la patience d’en faire des confitures, il faut attendre les 1ères gelées pour qu’ils soient murs. Le cynorhodon (ou cynorrhodon, ou gratte-culs ! ) est LA plante sauvage vitaminées de l’hiver !
Il est très fastidieux à cuisiner, mais pourquoi pas si vous avez beaucoup de temps et de la patience ;-). D’autant 50 % de sa vitamine C résiste à la cuisson ! (Réf : Bernard Bertrand dans son livre « Carnet de cuisine sauvage », éditions de Terran.)
La prèle est toujours présente. On la trouve principalement au bord de fossés ou de ruisseaux. Elle supporte très bien la sècheresse. Si vous n’en avez pas fait récolte au printemps (où je pense elle était plus « riche »), il est encore temps. La prèle des champs s’utilise en infusion, ou séchée en poudre en cuisine. Elle contiendrait 70% de silice. Contre indiqué si troubles hépatique ou rénaux graves. Reminéralisante, hémostatique (arrête les saignement de nez), astringente et diurétique. Elle est beaucoup plus jolie que la prèle des marais (qui ressemble plus à une ‘queue de rat’) mais attention parfois on trouve les 2 aux mêmes endroits, or la prèle des marais est légèrement toxique et serait amer.
La pimprenelle a commencé à ressortir. Ciselez également les feuilles sur vos salades.
Les silènes font parties des plantes qui « ressortent » bien dès les 1ères pluies, y compris parfois en plein été après les orages (en 2022, trop sec je n’en ai pas vu en été).
D’autres plantes sont sur la page des quelques plantes que l’on peut récolter toute l’année. Pour certaines, j’y ai ajouté leurs moyens de défense contre la sécheresse…
Si vous voyez des plantes sauvages, poussant chez nous en octobre, intéressantes en cuisine et non citées ici, n’hésitez pas à me le dire.
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