Le tussilage a de nombreux autres noms, dont « fils avant le père« , car la plante fleurit avant d’avoir ses feuilles.
En février-mars, promenez vous dans le lit du Lavezon (07400), ou du Roubion (26200), et je suppose de toutes les rivières du coin, et d’ailleurs puisque qu’on le trouverait jusqu’à 2500m d’altitude ! Si de loin, il vous semble voir des fleurs de pissenlit, allez voir de près et vous aurez très certainement trouvé du tussilage.
Comme vous le voyez sur les photos ci-dessous, il faut vraiment aller dans le lit de la rivière, là où elle coulait à l’automne. Cela rend cette plante facile à identifier car elle y est généralement seule, et seule à y fleurir dès février. ATTENTION : courant mars, ce sera un peu moins facile, car vous y trouverez également des pissenlits et de la ficaire. Cette dernière a des fleurs, jaunes également, mais qui ressemblent au bouton d’or, et est toxique (sauf condition bien particulière et très bien expliquée au bout de ce lien).
Plusieurs des noms populaires du tussilage viennent du fait qu’il est utilisé pour soigner toux et bronchite, principalement ses fleurs. Donc si vous êtes intéressé, il vous faut en cueillir en février-mars en fin de matinée, un jour ensoleillé, lorsqu’il n’y a plus de trace de rosée, puis les mettre à sécher. Vous pourrez en faire des infusions si vous en avez besoin.
ATTENTION : déconseillé si grossesse ou allaitement, ou maladie du foie. Et, comme toutes les plantes médicinales, ne pas en abuser surtout chez les enfant de moins de 6 ans. En plus d’être pectorale, cette plante est riche en vitamine C, potassium et zinc.
Les feuilles et les fleurs s’utilisent en potage et comme légumes. Les jeunes feuilles, très tendres en hiver, peuvent être mangée crues. Les asiatiques seraient friands des feuilles cuites en beignets.
1ère publication 13 mars 2021
