50g d’alliaire, feuilles propres et bien essorées
25g de noix (*)
25g de fromage sec de chèvre(*), ou sans selon les goûts !
bien mixer, rapidement pour ne pas que ça chauffe : donc avec un bon robot.
ajouter 50g d’huile de noisette (ou olive ou autre selon votre goût) (*)
mixer à nouveau.
(*) : en vente en vrac à Cruas, détail cliquez ici. Et aussi chez Maddie à Montélimar.
En plus de générer peu de déchets, le GROS avantage du vrac : on achète juste ce qu’il nous faut pour tester un nouvel ingrédient et une nouvelle recette… D’autres idées de recettes par ici.
Certains diront que l’alliaire est notre ail des ours local ! En effet, ce dernier ne pousse pas chez nous (trop sec et pas assez frais, il végète si on en ramène des montagnes qu’il affectionne). Ces 2 plantes ne feront pas le bonheur des « ailophobes »… Mais celui des autres !
ALLIAIRE a l’immense avantage de pousser un peu partout, et d’être moins connu, donc ne risque pas de disparaitre par un effet de « mode ». Ce qui est le cas de l’ail des ours sur certaines communes de montagne ! !
Vous pouvez utiliser d’autres plantes comestibles. Si vous choisissez des orties, les « blanchir » 1mn dans de l’eau à 60°, ne leur fait pas perdre leurs propriétés et évite que le pesto ne noircisse en surface. Pour les autres plantes, ce n’est pas utile.
Bien essorer les feuilles que vous voulez préparer en pesto.
Sur la photo, le pesto est bien à l’alliaire, mais aux graines de tournesol sans noix, donc pas Berrichon 😉
La tige avec la fleur est là pour la déco…. Pour le pesto je ne prends que des feuilles de plants plus jeunes, n’ayant pas encore fleuri, si non il y a une petite amertume avec l’alliaire (comme pour beaucoup de plantes d’ailleurs).
Première publication avril 2019