Compost zéro travail, ou presque !
N’y mettez surtout pas les sacs DITS compostables : ils sont constitués quasi pour moitié de PLASTIQUE : détails cliquez ici.
Je ne brasse JAMAIS mon compost : les bébêtes travaillent très bien sans mon aide.
Après avoir fait différents essais (tas, bidon percé), il y a une vingtaine d’années j’ai acheté un bac à compost : la récupération du compost prêt à l’usage est grandement facilitée.
Comme ce bac à compost est grand, je l’ai séparé en 2 parties, afin d’améliorer le système. Séparation non totalement « étanche », afin que les vers et autres auxiliaires fassent leur vie à leur guise.
La photo ci-dessus correspond à la trappe où est le compost dit « mûr », prêt à être utilisé. Au moment de cette photo, il doit y avoir largement 6 mois qu’on ne met plus de biodéchets de ce coté du bac, et que je l’ai recouvert de crottins de cheval.
La photo ci-dessous correspond à la trappe où est le compost qui reçoit tous les jours les bio-déchets du hameau (actuellement 7 personnes). En bas, on voit du compost « jeune ». En haut, vous pouvez deviner qu’il y a des AGRUMES: ça ne pose AUCUN problème. Idem pour AIL OIGNON… et tout ce que certains vous disent de ne pas y mettre 😉
Idéalement, pour 2/3 de « frais » (vos bio-déchets de cuisine), il faut mettre 1/3 de « sec » pour avoir un bon compost, donc feuilles mortes, tonte desséchée de pelouse, ou broyat pour les compost collectifs. Perso j’y mets du crottin, car j’en ai.
Pendant plusieurs années, je n’y ai quasi rien ajouté et il a bien « marché » quand même. Si vous, ou vos voisins, avez des chiens ou des poules, qui récupèrent les restes de tables et de « gras », et que vous n’avez pas de « sec » sous la main, vous pouvez essayer de ne rien mettre : ça marchera probablement aussi bien que moi les premières années. Toutefois, à l’occasion, ajouter les feuilles mortes et autres du « nettoyage » du jardin, si vous ne les utilisez pas pour pailler. Ne les emmener surtout pas à la déchèterie ce serait du gaspillage ! Même les tailles de rosiers, ou autres, coupées en petits morceaux au sécateur, peuvent aller dans un compost.
Je n’ai jamais réussi à remplir un coté de bio-déchet : cela se tasse au fur et à mesure que ça se composte. Je connais des personnes qui ont un petit bac depuis des années et ne l’on jamais vidé !
Environ tous les 6 mois, je recouvrirai ce coté là de crottin. Des feuilles mortes ou de la paille feraient tout aussi bien. Cela diminue grandement le nombre de moucherons.
Si ce n’est fait, je viderai entièrement l’autre coté. De préférence à l’automne, pour l’épandre sur mon potager (si votre terrain est déjà de bonne qualité : 1cm max pour les cultures gourmandes, 1/2cm pour les autres, zéro pour certaines ! ), puis le grifferai pour le mélanger aux premiers centimètres de terre, ou mieux le couvrirai de paillage. Au printemps, le sol sera au top ! Perso, je change de demi-bac aussi au printemps.
Puis je tournerai le couvercle du bac à compost (3mn de travail), afin que le coté vidé devienne celui qui peut s’ouvrir par le haut, et donc le nouveau coté « en service ». Je mettrai un fond de crottin (une demie brouette), ce n’est pas indispensable mais j’en ai sous la main ! Et c’est reparti…
Entre temps, si j’en ai besoin j’ai déjà le bas du compost que je laisse maturer qui peut être utilisé. Il est super riche et plein de vers. Mes jardinières et mon potager s’en portent bien 🙂
Pour que cela fonctionne bien, le bac doit être placé le plus possible à l’ombre, et le couvercle doit être fermé. Il ne doit pas se remplir les jours de pluie.
Lors de la sècheresse 2022, j’y ai mis un arrosoir d’eau. Cela a suffit, les apports de la cuisine sont très humides.
Si vous voulez venir voir sur place, c’est possible, contactez moi avant au 06-42_02*39_08 Anne.
Non tamisé, mais les noyaux je les jetais à l’époque au pied de la haie qui est à coté. Depuis ma formation de guide composteur, à l’automne 2022, je mets les noyaux ainsi que les coquilles de noix et d’huitres dans mon compost.
